Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Story en série
Story en série
  • Blog à stories. Textes écrits par moi (pendant mes cours de français) et j'aimerais avoir un avis dessus. Donc n'hésitez pas à faire connaître vos opinions (même négatives). Merci et Bonne lecture !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
13 décembre 2009

8ème partie

Aux infos, le lendemain, on apprit que « le tueur du square», comme on l'appelait maintenant, avait encore frappé. On trouva Laetitia sur un banc et, dans la chambre d'hôtel, on trouva un mot sur lequel il y avait écrit : S.S. Larmes et hurlements déchirèrent le silence du quartier. Karine et Isabelle ne pouvaient pas y croire. Elle était réellement morte ! Seules Jade, Laetitia et moi, Elizabeth, savions qui nous avait tuées. Nous pouvions mettre un visage sur cette lettre  S. S comme sadique. Les agents de Carmes ne dormiraient plus jamais tranquilles.

Le mot qu'avait laissé Laetitia ne pouvait être compris que par un seul homme : Carmes. Laetitia avait été agent. Sa scène, l'autre jour, n'était que pour éloigner les soupçons de ses amies. Cette Laetitia-là, personne ne la connaissait.

Mais Carmes ne put jamais lire ces symboles car ce même jeudi, il était mort dans le square en bas de chez lui. Dans son appartement, rien. Si ce n'est une trace de sang, le sien, sur les carreaux de sa salle de bains.

Carmes étant mort, plus personne ne pourrait comprendre ce qu'avait laissé Laetitia. Personne à part peut-être l'assassin.

L'assassin, S, le tueur du square. Une seule et même personne qui avait commis des crimes atroces. Cet assassin, nous étions quatre à savoir son nom.

Mais qui était-il vraiment ?

Je pense que Karine, Isabelle et Vincent pourront le découvrir. Il suffit juste de feuilleter les carnets d'adresses de Laetitia, Jade, Carmes et, évidemment, le mien.

Cette idée, aussi simple soit-elle, ne pouvait qu'être le déclic qui ferait de Karine et Isabelle nos vengeresses. Le problème est qu'elles doivent trouver cette idée par elles-mêmes. Ah! Mais... elles ont trouvé.

-         Tu crois qu'on pourrait recouper les carnets des filles et de Carmes ?

-         Sais pas. Faut demander à Jonathan.

Elles partirent en direction du centre de police. Jonathan leur présenta toutes ses condoléances mais Karine le coupa.

-         Le temps presse. On voudrait avoir les répertoires d'Elizabeth, Jade, Laetitia et Carmes, s'il te plait.

-         Vous plaisantez ?

-         Non, c'est très sérieux. Ils sont tous morts et nous pensons que S pourrait se trouver dans l'un ou l'autre de ces carnets.

-         Je ne peux pas vous dire oui. C'est impossible.

-         Jade est morte, John. Elle ne reviendra pas. Tu ne veux sans doute pas que son meurtrier se balade en liberté pendant que toi, tu seras encore là, à te morfondre sur des souvenirs. Je te jure que tu lui ferais plaisir, à Jade, si tu retrouvais son assassin. Mais pour ça, il faut que tu nous aides.

Je ne sais pas si Karine a jamais fait de la psychologie mais elle est très douée pour convaincre les gens parce que Jonathan, il a dit oui.

o       Elizabeth :

Stéphane L ; Steve ; Serge ; Sylvain ; Stéphanie ; Sylvie ; Sarah ; Stanley.

o       Jade :

Stéphane L ; Serge ; Sarah ; Stanley ; Sergio ; Soraya.

o       Laetitia :

Serge ; Stéphane L ; Soraya ;

Sandy

; Silley ;

Stanley

.

o       Carmes :

Serge ; Sergio ; Stéphane L ; Stanley ; Stéphanie.

-         Euh... Lesquels sont partout ?

-         Stéphane L, Serge et Stanley.

-         Y en a pas trois par hasard ?

-         Ben, si. On fait quoi ?

-         Faudrait parler au patron de Carmes.

-         OK. C'est qui ?

-         Stéphane L… soupira Isabelle

-         Merde. On l'appelle quand même ?

-         Faut bien.

Et le numéro fut composé.

-         Allô ?

-         Monsieur Stéphane L ?

-         Oui, qui est à l'appareil ?

-         Bonjour, je m'appelle Jonathan. Je travaille au centre de police du Xe arrondissement de Paris.

-         Et que me voulez-vous ? Mon temps m'est précieux.

-         Vous faire part du décès de monsieur Julien Carmes.

-         Non ! C'est impossible ! Mon fils...

-         Votre fils ?!

-         Oui, Julien est mon fils. Carmes était un nom de code. Vous me dites qu'il est mort ?

-         Le tueur du square, vous connaissez ?

-         L'assassin de ces malheureuses jeunes femmes ? C'est lui qui a tué mon fils ?

-         Oui. Vous aviez déjà rencontré Elizabeth Baptiste, Jade Li ou Laetitia DiGliano ?

-         Bien entendu ! Ce sont mes filles !

-         Pardon ?

-         J'ai six foyers dans différents pays. J'ai inscrit tous mes enfants dans la même université.

-         Oh...je vois. Et vous les avez tous engagés. Vous connaissez Serge et Stanley ?

-         Mes fils.

-         Désolé, mais vous êtes sur qu'ils sont vivants ?

-         Stan est mort il y a deux ans dans un accident de voiture. Il était très ami avec les filles mais il haïssait Serge.

-         Vous auriez une adresse où je pourrais trouver votre fils ?

-         17, avenue Parmentier.

-         Merci. Au revoir.

Il raccrocha et se retourna vers Karine et Isabelle. Elles étaient blêmes ; ces révélations les avaient bouleversées.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité